Quand le mouvement est activé
Par la conscience de ce qui est
dans l’invisible
Et nous révèle
À nous-mêmes
Dans le silence du
Souffle
Le corps sait bien mieux
Que la tête.
Adamante Donsimoni
10 avril 2024 ©musicstart-sacem
Quand le mouvement est activé
Par la conscience de ce qui est
dans l’invisible
Et nous révèle
À nous-mêmes
Dans le silence du
Souffle
Le corps sait bien mieux
Que la tête.
Adamante Donsimoni
10 avril 2024 ©musicstart-sacem
Nous vivons, évoluons, au sein d’un grand maillage énergétique qui capte nos pensées, nos émotions et les transporte vers d’autres, sans doute plus rapidement que la vitesse de la lumière. Ainsi recevons-nous, les pensées, les émotions des autres, ainsi en sommes-nous influencés car inconsciemment ou non, tout cela nous le captons.
Il n’est aucune pensée, aucune émotion qui échappe à ce phénomène.
Cet Océan du Souffle (souffle de vie) que d’aucuns assurent impossible à voir, je l’ai vu. Je l’ai vu une fois, une seule fois, du moins avec cette intensité, après quelques mouvements de Qi Gong sur un site mégalithique. Quand alors j’en ai parlé à mon maître, j’ai obtenu cette réponse fort chinoise : « Vous êtes très sensible ! ». Merci Maître, j’ai tout compris.
Cette expérience demeure inoubliable, et tellement naturelle que je l’ai quittée alors sans aucun regret. J’ai compris depuis l’enseignement que j’ai reçu ce jour-là. Outre la beauté, la magnificence de la chose qui m’a marquée à jamais, c’est la raison, l’intelligence de cette organisation qui s’imposent à mon esprit.
J’ai compris que nous sommes reliés en permanence à cet Océan de lumières. Nous y baignons, et tout cela nous unit à tout ce qui vit, tout ce qui vibre.
Je me répète sans doute, mais cette compréhension de l’organisation du monde me paraît primordiale. Si tout est relié ainsi, tout est influencé et tout influence tout. À l’instar des ondes radio, à nous de faire le choix de la station qui nous convient. Toutefois hélas, nous captons souvent par inadvertance la station la plus écoutée, la mieux diffusée, celle de la peur.
Sur la planète où nous vivons, les plus hauts dirigeants, à dessein de régner, diffusent la crainte, le doute, ils construisent ainsi les murs qui séparent les êtres, les nations. Les chaînes officielles d’information nous inondent de mauvaises et de fausses nouvelles. Voilà, si nous n’y prenons garde, les stations que nous captons.
Dans notre monde où tant de gens aspirent à la paix, un pays sur deux se retrouve être en guerre. Dans notre monde donc, il est primordial et urgent que les êtres conscients demeurent vigilants et stables, qu’ils veillent à communiquer des pensées d’espoir, de paix, de confiance et de joie.
Sur ce grand échiquier nous sommes donc, absolument tous, totalement responsables de ce qui nous arrive et nous arrivera.
Chaque pensée est un aimant qui attire ses semblables. Doit-on se retirer du monde ? Je ne le pense pas, bien au contraire, il nous faut écouter le monde, la voix de l’autre rive, il nous faut la connaître en veillant à ne pas se laisser piéger afin d’émaner le sentiment d’amour avec toute l’intensité requise pour arriver à contrecarrer les forces négatives. Cela ne signifie pas d’abandonner les luttes humaines, mais à les mener animés par ce sentiment d’amour et une confiance inébranlable.
Le cœur doit rester pur, vertueux. En médecine chinoise si l’empereur est le Cœur, siège de la joie, donc de l’amour, le général est le Foie à qui l’on attribue le sentiment de la colère. Quand le général cède à la colère, il détrône l’empereur, le pays court à sa perte car la colère se retourne immanquablement contre celui qui la génère. Dans le corps l’organisation des organes est bouleversée, la maladie s’installe, dans le monde c’est le chaos qui s’installe. Un bon général se doit donc d’être éclairé, et tout faire pour éviter l’affrontement afin de préserver la paix. Il doit arriver à la maîtrise qui permet de diffuser la force de l’Empereur. Au monde de l’énergie, de la vibration, on ne se sauve jamais soi-même en ignorant l’autre. Il en est de même dans le monde. C’est cela le Un. C’est cela l’aspiration au Un.
La force d’amour n’est pas affaire de bisounours, c’est une force de cohésion à nulle autre pareille, la seule force que l’on ne peut vaincre. L’amour ne peut être que sans attente, il ne peut que se donner parce qu’il est déjà tout, parce qu’il a déjà tout, parce qu’il est création. Il est la force des origines.
Soyons-le, redevenons-le, car en chaque être il y a cette étincelle, ce souffle, que d’aucuns appellent Âme, Conscience, Esprit.
L’Amour est cette particule de lumière en nous, semblable aux particules de lumières du grand Océan que j’ai eu la chance, un matin, de contempler.
Adamante Donsimoni
24 février 2023 ©sacem
Photo ABC |
L’attente de la forêt
Ils se sont pris les branches dans l’automne les feuillus de la forêt. Plus une feuille pour échanger avec le vent
un secret de sève
une nouvelle du lointain-
reste le silence
Les feuilles désormais tapissent le sol et marquent chacun de mes pas de leur haleine froissée d’humidité
un parfum d’humus
s’élève du tapis sombre-
tout est nostalgie
Le
vent se faufile entre les bras dénudés qui semblent implorer le ciel,
et sa voix déchire la canopée de ses gémissements sifflants. Le
costumier de l’hiver n’aime pas la couleur, il habille les sous-bois de
gris et de marrons.
l’heure n’est plus aux chants
et l’espace rétrécit
invite au sommeil
Il
se pourrait que demain, le blanc recouvre tout. Il me semble qu’ici
tout aspire à cet intermède lumineux pour masquer un temps la tristesse,
et accrocher du rêve des pieds à la cime des arbres, où une arche se
dessine pour accueillir la magie. Je le pressens, le vent aussi espère
la neige, il aime la faire danser
son souffle amoureux
sur la Belle immaculée
et tout s’illumine.
Un sontenules sourcils froncésl’enfantvide ses terreurspar la voixses petits poings se crispentla terre accueillele feule sangcontrariéelle transformeelle apaiseelle guéritdoucesi douce...au loinun autre soleilune autre terrerougela poussièreet ce chantce soufflequi résonneprofondémentil porte l’appelde cette terremèred’une vienaturelleentre l’aube et l’aurorenature palpitantequi suis-jemoientre la terre d’une petite déesseet la miennequi m’a pétrie ?un pontun arc en cielou une mainqui le portetendueofferteUne mainoui !rien qu’une mainanimée de soleil.