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19/01/2024

La quête de l’amour


Une rose creusoise


   

         J’aime à croire que nous sommes tous des chevaliers, des chevalières, de tous âges, de toutes cultures, de tous horizons, que la vie a envoyés sur Terre en quête de l’Amour. Non pas que celui-ci nous manque ou nous ait été ôté, plutôt qu’il a été masqué par l’ignorance de qui nous sommes face aux aléas de notre incarnation.


    Ainsi sommes-nous amenés à faire preuve de ténacité, de confiance, pour découvrir, boueux au sortir de l’ornière, écorchés aux épines du sentier, que cet amour, c’est en nous qu’il se cache. 


    Rien, mis à part le doute et la peur, ne peut nous en priver car nous en sommes l’incarnation. Alors, héros accomplis de la quête, le regard brillant, nous pouvons avancer au travers de toutes les ténèbres avec au coeur cette lumière inextinguible seule capable d’illuminer le monde sur son passage.


    Je crois que, gâté ou misérable, c’est là l’unique quête de chacun d’entre nous. Il n’est pas de plus noble mission que de révéler sa propre lumière pour enflammer, réveiller celle qui se cache en l’autre car, en dépit de notre cécité, elle est Une et indivisible, elle n’est autre que l’Amour.


    Quant aux ténèbres, elles ne sont pas là pour nous perdre mais pour nous inciter à nous retrouver ; elles ne sont pas là pour détruire la lumière mais pour la mettre en gloire.


    À toute chose son contraire pour que, l’équilibre atteint, le centre s’illumine.

 

Adamante Donsimoni 

Pantin 28 décembre 2023 

©sacem-musicstart


 

Je le sais, certains d'entre vous n'arrivent plus à me laisser des commentaires, moi-même je n'ai plus accès à la réponse immédiate en tant qu'administratrice du blog, vous n'êtes donc plus informés si vous n'êtes pas abonnés aux commentaires. Tout cela devient compliqué. 
Alors je vous propose de me laisser vos impressions via le mail de l'Herbier : 

                                       lechantdusouffle@gmail.com 

         Je me ferai un plaisir de les rajouter en fin de cette page. 

On nous refuse l'entrée par la porte, nous entrerons par la fenêtre, mais nous entrerons.

 

 


 


24/02/2023

Le grand Océan de lumières


Nous vivons, évoluons, au sein d’un grand maillage énergétique qui capte nos pensées, nos émotions et les transporte vers d’autres, sans doute plus rapidement que la vitesse de la lumière. Ainsi recevons-nous, les pensées, les émotions des autres, ainsi en sommes-nous influencés car inconsciemment ou non, tout cela nous le captons.


Il n’est aucune pensée, aucune émotion qui échappe à ce phénomène.


Cet Océan du Souffle (souffle de vie) que d’aucuns assurent impossible à voir, je l’ai vu. Je l’ai vu une fois, une seule fois, du moins avec cette intensité, après quelques mouvements de Qi Gong sur un site mégalithique. Quand alors j’en ai parlé à mon maître, j’ai obtenu cette réponse fort chinoise : « Vous êtes très sensible ! ». Merci Maître, j’ai tout compris. 


Cette expérience demeure inoubliable, et tellement naturelle que je l’ai quittée alors sans aucun regret. J’ai compris depuis l’enseignement que j’ai reçu ce jour-là. Outre la beauté, la magnificence de la chose qui m’a marquée à jamais, c’est la raison, l’intelligence de cette organisation qui s’imposent à mon esprit. 


J’ai compris que nous sommes reliés en permanence à cet Océan de lumières. Nous y baignons, et tout cela nous unit à tout ce qui vit, tout ce qui vibre. 


Je me répète sans doute, mais cette compréhension de l’organisation du monde me paraît primordiale. Si tout est relié ainsi, tout est influencé et tout influence tout. À l’instar des ondes radio, à nous de faire le choix de la station qui nous convient. Toutefois hélas, nous captons souvent par inadvertance la station la plus écoutée, la mieux diffusée, celle de la peur.


Sur la planète où nous vivons, les plus hauts dirigeants, à dessein de régner, diffusent la crainte, le doute, ils construisent ainsi les murs qui séparent les êtres, les nations. Les chaînes officielles d’information nous inondent de mauvaises et de fausses nouvelles. Voilà, si nous n’y prenons garde, les stations que nous captons.


Dans notre monde où tant de gens aspirent à la paix, un pays sur deux se retrouve être en guerre. Dans notre monde donc, il est primordial et urgent que les êtres conscients demeurent vigilants et stables, qu’ils veillent à communiquer des pensées d’espoir, de paix, de confiance et de joie. 


Sur ce grand échiquier nous sommes donc, absolument tous, totalement responsables de ce qui nous arrive et nous arrivera.


Chaque pensée est un aimant qui attire ses semblables. Doit-on se retirer du monde ? Je ne le pense pas, bien au contraire, il nous faut écouter le monde, la voix de l’autre rive, il nous faut la connaître en veillant à ne pas se laisser piéger afin d’émaner le sentiment d’amour avec toute l’intensité requise pour arriver à contrecarrer les forces négatives. Cela ne signifie pas d’abandonner les luttes humaines, mais à les mener animés par ce sentiment d’amour et une confiance inébranlable. 


Le cœur doit rester pur, vertueux. En médecine chinoise si l’empereur est le Cœur, siège de la joie, donc de l’amour, le général est le Foie à qui l’on attribue le sentiment de la colère. Quand le général cède à la colère, il détrône l’empereur, le pays court à sa perte car la colère se retourne immanquablement contre celui qui la génère.  Dans le corps l’organisation des organes est bouleversée, la maladie s’installe, dans le monde c’est le chaos qui s’installe. Un bon général se doit donc d’être éclairé, et tout faire pour éviter l’affrontement afin de préserver la paix. Il doit arriver à la maîtrise qui permet de diffuser la force de l’Empereur. Au monde de l’énergie, de la vibration, on ne se sauve jamais soi-même en ignorant l’autre. Il en est de même dans le monde. C’est cela le Un. C’est cela l’aspiration au Un.


La force d’amour n’est pas affaire de bisounours, c’est une force de cohésion à nulle autre pareille, la seule force que l’on ne peut vaincre. L’amour ne peut être que sans attente, il ne peut que se donner parce qu’il est déjà tout, parce qu’il a déjà tout, parce qu’il est création. Il est la force des origines. 


Soyons-le, redevenons-le, car en chaque être il y a cette étincelle, ce souffle, que d’aucuns appellent Âme, Conscience, Esprit. 


L’Amour est cette particule de lumière en nous, semblable aux particules de lumières du grand Océan que j’ai eu la chance, un matin, de contempler. 



Adamante Donsimoni

24 février 2023 ©sacem









06/01/2022

Comme les lèvres de l'amour

 

 Ami(e) en visite ici, Bonjour,

     Je te propose d'écouter un court extrait d'une lettre à Grand-père, tirée de mon livre ROMANO, publié aux Éditions Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud. 

        Ce livre est toujours disponible auprès de moi si tu désires une dédicace, ce qui est plus sympathique (voir le formulaire de contact tout en haut à droite de cette page), mais si tu préfères, tu le trouveras à la FNAC ou en librairie.

        Je te souhaite une bonne écoute, et n'hésite pas à m'offrir un pouce ou un commentaire, cela fait toujours plaisir. 

        Merci de ton passage, et j'espère à bientôt, la porte reste grande ouverte.

Adamante

 

 


 

 

 


 

Prix du livre : 15€

envoi postal :

Normal : 3€99

Suivi : 4€99

Recommandé : 5€99

20/09/2021

Le Magnifique

 


LE MAGNIFIQUE





Le Magnifique



Il a rencontré le feu

Il y a perdu ses feuilles

Mais quelque part

Profond

Sous la terre

Les doigts d'un autre le rassurent

Quelque sève circule encore

Dans son tronc foudroyé

Il se dressera encore longtemps

Fantôme magnifique

Tant que l'amour de l'autre

Le soutiendra.


Qui a dit que l'Humain

Était l'apothéose de la création ?


Adamante 





20/04/2020

Au monde du Dr Folamour





Me voici bien désarmée aujourd’hui, Grand-père, encore une fois je me tourne vers vous pour me rassurer, pour tenter de comprendre.


Notre monde, de plus en plus déboussolé, m’amène à me poser bien des questions.
Entre autres, que faire, quand on vit dans le monde du Dr Folamour, quand le mensonge est tel que nous n’avons plus aucune confiance dans nos dirigeants piégés par l’araignée de l’intermondialisme et du capital ?

Que faire encore quand les soutenants de la théorie du complot paraissent plus censés que ceux qui doutent, se moquent et se disent « ce n’est pas possible » ?
Le monde a évolué depuis Gavroche, quelle forme de combat pourrait encore nous libérer des chaînes et de la destruction programmée de notre monde ?
Certes, ce monde a encore besoin de Passionarias, de Bolivars, de Mandelas, de femmes et d’hommes qui luttent et qui croient en la paix et l’harmonie possibles des peuples. Il faut des voix pour témoigner de l’incurie et éveiller les consciences.
Mais dans ce monde, sous contrôle technologique (la nouvelle force des nantis) le combat est de plus en plus inégal.  La naïveté de penser « ce n’est pas possible »  et les peurs entretenues par les « merdias » creusent notre tombe.  J’en arrive à me demander si toutes les fakes news allant contre ce monde ne sont pas préférables au doute si elles peuvent amener la prise de conscience que le torchon brûle.

Que faire enfin alors lorsque l’on ressent dans sa poitrine un tel abîme d’impuissance, lorsque plus rien ne semble possible, que nous perdons pied, que nous ne savons plus que faire ?
Je ne vois qu’une seule chose à faire, c’est abandonner de faire, c’est ouvrir son cœur s’abandonner à l’amour et aimer. Quand il n’est plus de protection possible, oui il faut s’abandonner, lâcher prise, ouvrir grandes les portes du cœur au lieu de les fermer. Car elles sont bien fragiles ces portes, bien perméables, elles ne nous protègent de rien. Il nous faut les ouvrir,  aimer comme on se noie, plonger dans la vibration de l’amour et, comme un enfant physiquement désarmé, sombrer en lui sans rien attendre, animés par la reconnaissance éperdue de notre impuissance. Alors le miracle se produit. Lorsque notre petite identité personnelle est englobée, contenue au centre de cet océan de vibration,  nous sommes alors capables d’aimer comme seule la lumière sait aimer, sans distinction. Alors l’amour vibre jusqu’à la moindre cellule de notre corps physique, nous le rayonnons. À cet instant nous recouvrons la vie, la joie de vivre. La crainte de la mort, que la vie porte en elle depuis notre premier cri, disparaît. Nous sommes.
La mort n’est rien pour un cœur ouvert, aimant sans aucune autre attente que d’aimer, que d’être une infime partie de l’amour. C’est en quelque sorte ramener son âme dans le liquide amniotique de sa vibration.

Quand on vit dans le monde du Dr Folamour, je ne vois pas d’autre solution que d’aimer, que de se reconnaître dans l’amour. L’amour est la seule force susceptible, de vaincre la voracité des puissants, et de nous offrir l’opportunité de créer le monde que nous espérons.  Il n’est pas de force plus grande que celle de l’amour.

Ce n’est pas vous qui me contredirez, Grand-père, comme vous écrire m’éclaire, que ferais-je sans vous ?


Adamante Donsimoni ©SACEM
20 avril 2020  

15/02/2018

Luna, petite fée de la Lune



Image Adamante

Si vous me demandez ce qu’est pour moi la magie, je vous réponds ce soir, ce sapin, ces fleurs, les herbes qui racontent des histoires au vent à moins que ce ne soit le vent qui les raconte aux herbes.

Le vent, les herbes
les mots doux de la terre
s’envolent au ciel

La magie c’est aussi, ici dans ce décor de conte de fées, le souvenir d’un miaulement furtif, il faisait nuit noire, celui d’un chaton perdu. 


Juste une plainte
enveloppée de l’ombre
et ma cécité

Le lendemain, une autre voix, plus rauque se fait entendre. Qui es-tu ? je demande. Et la voilà qui s’approche flanquée de son chaton. Ce fut comme un émerveillement. Comment a-t-on pu les abandonner ? L’humain n’est pas toujours fréquentable.

La gentillesse
brûle dans son regard
un don du ciel

Je lui parle.  Il me semble la connaître depuis toujours ? Elle se frotte contre moi, si confiante. Mon cœur fait une embardée. Son chaton indifférent ne voit qu’elle, tout comme moi. Je l’aime déjà bien trop pour la laisser errer la campagne. Ma fille l’adoptera.

Son amour offert
sans crainte ni retenue
est un don total

Elle la baptisera Luna, petite fée de la lune, Louloune.

Ce soir, les fées qui nous l’avaient confiée sont venues la reprendre.  Nos cœurs meurtris la pleurent. Mais en fermant les yeux nous savons son absence auréolée de lumière. Nous remercions l’Univers d’avoir croisé nos chemins.

 

Petite Luna
ce soir je chante pour toi
ce conte d’amour.

Adamante Donsimoni (sacem)




Ce 12 février 2018, jour du départ de Luna, j’ai écrit ce texte, un bien triste cadeau d’anniversaire pour ma fille.


03/05/2016

La bonté du masque



Roulent les flots d’un monde moussu de détergents stériles.
Vitrine d’un entre-soi de bien-pensants se penchant sur les misères du monde, se félicitant de tant de clairvoyance, se congratulant de tant de générosité.
Et pendant ce temps, le prisonnier innocent continue de croupir en sa prison plurielle, celle de tous les horizons fermés où n’arrive pas une note de ces voix justes capables de gonfler les gosiers sur la mélodie de l’ego.
Le chant de l’oiseau, incantation au lever du jour, a bien plus de force pour ouvrir la porte des geôles. Cette force-là, cette magie sans calcul, a la grâce de l’amour qui se donne par amour.

Adamante (sacem)





 

05/04/2016

Le petit cheval rouge

Le cirque de l’univers allume ses étoiles
un petit cheval rouge s’élance sur la piste
émotion de la voie lactée
il caracole parmi les astres en fusion
sa cavalière
habillée de soleil
virevolte
pirouette
partout la fête
explosion de lumières
vibration des couleurs
sur une symphonie Chagallienne
le dragon de l’amour s’enflamme
exprime son génie
Love ! crie la Terre
love ! répond le Ciel
love ! martèlent les sabots

le petit cheval rouge
sème sur son chemin
marguerites et boutons d’or
un Elfe se penche
sa main emplie de fleurs.

©Adamante (SACEM)
sur le tableau Love8 de Martiros Hakopian (MarHak)


                                                                  d'autres textes et l'image ICI

23/03/2016

Lettre à toi qui as choisi de mourir en martyr


Toi qui porte ta souffrance jusqu’au martyr pour tenter de trouver la paix d’un paradis hypothétique, tu entraînes avec toi dans la mort l’ennemi que tu rends responsable de ton mal-être. Regarde autour de toi.
Cet ennemi, c’est moi, je suis aussi toutes les victimes passées ou à venir. Cet ennemi, le reconnais-tu ? C’est toi. Toi, l’affamé d’amour qui, aveuglé par la douleur, croit le conquérir en brandissant la haine.
Ta violence est un cri, j’en ressens toute la douleur, l’insondable désespoir. Ce cri est le ferment de la guerre, éternel déchirement des peuples. Égarement de qui n’a pas trouvé sa place.
L’enfance qui a mal dresse les poings, se jette dans la tourmente et s’éloigne inexorablement de cette paix qu’il recherche. Il s’enlise dans le désespoir.
De la guerre des boutons à la guerre en Syrie c’est le même manque qui alimente la violence, crée l’humiliation. La riposte virile participe du même principe, la crainte, souffrance qui naît de l’illusion de la séparation.
Et pourtant, à chaque instant, ma partie guerrière lutte pour ne pas crier à son tour et te pourfendre de son jugement. Je connais sa force, je sais son désespoir et son impuissance à changer les choses. C’est dangereux un tel désarroi. Alors, je l’accueille et la berce comme un enfant perdu. Je ne veux pas me perdre dans ce tourbillon de folie, te perdre et me perdre à jamais, en participant de ce mouvement infernal.
Voilà mon arme, chère désespérée partie de moi-même, réunifiée, apaisée en moi,   je peux m’ouvrir à toi pour te recevoir, te bercer, te murmurer des paroles d’espoir. Et mon corps, tout vibrant de tendresse, laisse couler ses larmes silencieuses pour endiguer la pression de cette force à nulle autre pareille, l’amour.
Toi, toi qui es moi entendras-tu cette vibration qui est nous ?


©Adamante 



Suite aux attentats en Belgique et partout ailleurs dans le monde.

16/05/2014

Comme il est nécessaire d’aimer pour être heureux !



Comme il est nécessaire d’aimer pour être heureux !
Il suffit de si peu, un mot, une phrase, un échange pour nous extraire de notre solitude et nous combler.

Il arrive parfois que l’on soit aimé sans y trouver de joie, tel un voyageur étranger sur la route du manque. Il n’est pas de bonheur partiel, cette composante solitaire et stérile n’est qu’illusion. Il nous faut aimer pour apprécier l’amour, aimer pour qu’il s’enflamme et devienne appelant.
L’amour seul peut nous ouvrir aux autres, aux animaux, aux plantes, aux choses mêmes. Il est étincelle si infiniment petite, si masquée aux regards qu’elle en est immense.
Voit-on l’immensité ?  Pas plus que l’infiniment petit. À peine les discerne-t-on.

Souvent pourtant l’amour appelle et sans savoir pourquoi, nous voilà tout émus, comblés, même aux pires moments. Nous voilà aimants d’un amour sans but. Nous voilà brûlants, irradiants. Étrange complétude venue de nulle part à nos yeux aveugles.
Et puis nous comprenons que l’amour se donne, qu’il ne se prend pas.
Cet amour, je le vis comme un élan irrésistible de nos espaces intérieurs vers l’infini de l’espace, un élan pacifiant.

Aimer, comme il est nécessaire d’aimer pour être heureux !

S’ouvrir pour tout donner sans chercher de retour, voilà le vrai bonheur.
Et c’est là, dans cet espace de spiritualité totale, que s’inscrivent les luttes qui défendent la vie.

Ce que je sais, c’est qu’après l’avoir goûté cet amour, notre vie en est bouleversée, elle devient cheminement vers lui qui efface, balaye tous les manques et nous emplit au-delà de nous-mêmes.
Sur ce chemin, nous ne sommes pas seuls.

Quand se présente une traversée du désert, cet horizon de vide où l’on se sent inutile, taraudé par le manque, un mot parfois, même anodin, peut soudainement nous éclairer, nous faire aimants, nous sentir aimés.

J’imagine cette multitude d’étincelles qu’est l’humanité irradiant au même instant, que serait le monde ?
N’est-ce pas à chacun de nous de le créer ce monde, en s’éveillant, simplement en s’éveillant, nu de toute crainte de perdre ?

Que serait le monde abandonnant toute volonté de pouvoir à la volonté d’être ? Aimant, offert aux quatre vents, ouvert, uni à l’immensité cosmique.

Aimer, comme il est nécessaire d’aimer pour être heureux !

Adamante (déposé sacem)